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Ref. DC 172(2016)

Anti-torture committee critical of treatment and conditions of migrants and refugees in Hungary 

Strasbourg, 03.11.2016 – In a report published today, the Council of Europe’s Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment or Punishment (CPT) welcomes cooperation of Hungarian authorities during its visit last year to detention centres and police detention facilities for foreigners, but also points out shortcomings.

The committee finds that the majority of detained foreign nationals interviewed stated that they had been treated correctly by police and prison officers or armed guards.

However, it also finds that a “considerable number” of foreign nationals complained of ill treatment by police and discovered wanting conditions in some detention centres. 

Given the context of the arrival of an unprecedented number of foreign nationals to Hungary last year – nearly 10,000 foreign nationals arriving every day in the summer months of 2015 alone – the committee acknowledges the “particular circumstances” faced by Hungarian authorities.

Nonetheless, its report calls on Hungarian authorities to issue a formal statement to all police officers and all armed guards working in asylum and detention facilities that any form of ill treatment of persons deprived of their liberty cannot be accepted.

The visit examined the treatment and conditions of detention of foreign nationals deprived of their liberty under aliens’ legislation or amended criminal legislation according to which crossing the border fence or damaging it constitutes a criminal offence. The committee also assessed legal safeguards offered to the detainees.

The report and response by the Hungarian government have been made public at the request of the Hungarian authorities. The main findings are in the Executive Summary.

See the Hungarian versions of the report and of the response.

Contact: Panos Kakaviatos, Spokesperson/Press officer, Tel. +33 3 90 21 50 27

Le Comité anti-torture critique le traitement et les conditions de rétention des migrants et des réfugiés en Hongrie

Strasbourg, 03.11.2016 – Dans un rapport publié aujourd’hui, le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants du Conseil de l'Europe (CPT) salue la coopération des autorités hongroises lors de la visite qu’il a effectuée en 2015 dans des centres de rétention et des lieux de rétention pour étrangers gérés par la police, tout en soulignant un certain nombre d’insuffisances.

La majorité des ressortissants étrangers privés de liberté avec lesquels le Comité s’est entretenu a déclaré avoir été traitée correctement par la police et les surveillants pénitentiaires ou les gardes armés.

Cependant, « un nombre considérable » de ressortissants étrangers s’est plaint de mauvais traitements infligés par les services de police. Le Comité a en outre observé des conditions inappropriées dans certains centres de rétention. 

Au vu de l’arrivée d’un nombre sans précédent de ressortissants étrangers en Hongrie l’année dernière (près de 10 000 personnes par jour pendant les seuls mois d’été 2015), le Comité reconnaît les « circonstances particulières » auxquelles sont confrontées les autorités hongroises.

Cependant, dans son rapport, il appelle les autorités hongroises à publier une déclaration officielle indiquant à tous les agents de police et tous les gardes armés exerçant dans des centres d’asile et de rétention qu’aucune forme de mauvais traitement à l’égard de personnes privées de liberté ne saurait être acceptée.

La visite de la délégation du CPT avait pour objectif d’examiner le traitement et les conditions de détention des ressortissants étrangers privés de liberté en vertu de la législation sur les étrangers ou de la législation pénale amendée selon laquelle le fait de traverser ou d’endommager une barrière frontalière constitue une infraction pénale. L’attention s’est également portée sur les garanties juridiques offertes aux détenus concernés.

Le rapport du CPT et la réponse des autorités hongroises ont été rendus publics à la demande de ces dernières. Les principales constatations sont présentées dans le résumé exécutif.

Voir la version hongroise du rapport et de la réponse.

Contact: Panos Kakaviatos, Porte-parole/Attaché de presse, Tél. +33 3 90 21 50 27