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Réf. DC 164(2016)

10e Journée européenne contre la traite des êtres humains, 18 octobre

Comment combattre la traite des êtres humains : un nouveau guide à l’usage des gouvernements

18.10.2016 – A l’occasion de la 10e Journée européenne contre la traite des êtres humains, le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) du Conseil de l’Europe publie aujourd’hui un nouveau guide à l’usage des autorités nationales, basé sur des exemples de bonnes pratiques recensés sur tout le continent.

« La traite des êtres humains est un fléau des temps modernes, mais depuis quelques années nos Etats membres ont pris de nombreuses mesures réellement utiles pour prévenir la traite, protéger ses victimes et poursuivre ses auteurs », a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe Thorbjørn Jagland.

« Des exemples de bonnes pratiques ont été collectés dans des pays d’origine, de transit et de destination des victimes de la traite. Pour la première fois, ils sont réunis afin d’aider les autorités à mettre un terme à cette terrible violation des droits de l’homme. »

Le GRETA est chargé du suivi de la mise en œuvre de la Convention anti-traite du Conseil de l’Europe, qui a été signée par 46 des 47 Etats membres de l’Organisation, ainsi que par le Bélarus.

Le recueil de bonnes pratiques diffusé aujourd’hui présente les initiatives positives relevées dans plus d’une cinquantaine de rapports d’évaluation par pays publiés par le GRETA depuis l’entrée en vigueur de la Convention en 2008.

Ces initiatives incluent par exemple :

-          Les mesures de sensibilisation mises en œuvre en Roumanie – à la fois au moyen d’outils traditionnels et en ligne, et ciblant des domaines particuliers – qui ont permis d’atteindre de nombreuses victimes potentielles de la traite ;

-          Les formations sur la traite des êtres humains proposées au Portugal aux policiers, aux gardes-frontière, aux procureurs, aux juges, aux inspecteurs du travail, aux travailleurs sociaux et aux professionnels de santé ;

-          Un système pluridisciplinaire, en République de Moldova, permettant aux autorités de collaborer avec les ONG afin d’identifier les victimes et de les orienter vers des services d’assistance ;

-          En Norvège, la mise en place d’une période de réflexion de six mois permettant aux victimes de bénéficier d’un permis de séjour, d’un hébergement protégé, d’un conseil juridique, de soins de santé et d’informations sur le retour volontaire aidé ;

-          Aux Pays-Bas, un système de versement anticipé par l’Etat de l’indemnisation des victimes de la traite lorsque le trafiquant n’a pas payé la totalité de l’indemnisation dans un délai de huit mois ;

-          Une obligation, pour les entreprises du Royaume-Uni, de produire pour chaque exercice financier une déclaration sur les mesures prises afin de garantir que l’esclavage et la traite des êtres humains n’existent dans aucune de leurs chaînes d’approvisionnement ni aucune partie de leur propre entreprise.

Contact : Andrew Cutting, Porte-parole/Attaché de presse, tél. +32 485 217 202