Strasbourg, le 14 mars 2001                                                             T-PVS/Emerald (2001) 11

[T-pvs Emerald 11f]

CONVENTION relative à la conservation de la vie sauvage

et du milieu naturel de l’Europe

Groupe d’experts sur l’établissement

du réseau Emeraude de zones d’intérêt spécial pour la conservation

---ooOoo---

Projet pilote du réseau Emeraude en Turquie

- Rapport -

Document établi

par la Direction de l’Environnement

et du Développement durable


Table des matières

1. La biodiversité en Turquie................................................................................................... 3

1.1.Généralités.......................................................................................................................... 3

1.2.Occupation des sols............................................................................................................. 3

1.3.......................................................................................................... Principaux écosystèmes 3

1.4. Flore et faune...................................................................................................................... 5

1.5. Aspects juridiques de la conservation de la biodiversité..................................................... 5

2. Projet pilote du réseau Emeraude en Turquie.................................................................... 9

2.1........................................................................................................... Réunion d‘information 9

2.2.................................................................................................................................... Atelier 9

2.3.Constitution et formation de l’équipe nationale, identification des espèces et des habitats

dans chaque région biogéographique de Turquie et sélection des zones potentielles

      d’intérêt spécial (ZISC)...................................................................................................... 10

2.4.............................................................................................................. Description des ZISC 10

3. Equipe nationale................................................................................................................. 10

3.1........................................................................................................................ Chef de projet 10

3.2............................................................................................................... Comité administratif 11

3.3................................................................................................................ Comité scientifique 11

3.4.................................................................................................................... Equipe technique 12

3.5......................................................................................................... Administration du projet 12

4. Problèmes rencontrés avec le logiciel Emeraude.............................................................. 13

5. Organismes chargés de la gestion des sites désignés......................................................... 13


1. La biodiversité en Turquie

1.1. Généralités

La Turquie comprend plusieurs régions biogéographiques distinctes, chacune possédant des espèces endémiques et des écosystèmes naturels spécifiques : forêts des montagnes du Caucase (forêts tempérées de feuillus), prairies alpines, steppes et prairies de l’Anatolie centrale et orientale, et région méditerranéenne comprenant les plus grandes forêts de cyprès (Cupressus sempervirens) et de cèdres du Liban (Cedrus libani) qui existent encore dans le monde. En outre, les zones humides sont cruciales pour la reproduction de nombreuses espèces aviaires. Ainsi, le pélican frisé (Pelecanus crispus), une espèce menacée dans le monde entier, niche dans le lac Manyas et dans les deltas des fleuves Gediz et Buyuk Menderes. Environ 70 % de la population mondiale d’une autre espèce menacée à l’échelle mondiale, l’érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala), hiverne dans les zones humides de Turquie, plus particulièrement au lac Burdur. En outre, le lac Tuz est le principal site de nidification du flamant rose (Phoenicopterus ruber). Au centre du lac se trouvent deux colonies comptant de cinq à six mille nids chacune. Des millions d’oiseaux transitent chaque année par ce site, au cours de leurs migrations entre l’Eurasie occidentale et l’Afrique. En automne, des nuées de cigognes et d’oiseaux de proie sont visibles depuis les collines de Camlica, à Istanbul. La vallée de Coruh, au nord-est du pays, est une autre voie migratoire importante, en particulier pour les rapaces.

1.2. Occupation des sols

La superficie de la Turquie s’élève à 77 482 000 hectares au total. L’occupation des sols se répartit comme suit (chiffres de 1995) :

Catégorie

Superficie (ha)

Pourcentage du territoire (%)

Terres cultivées

27 100 000

35

Prés et pâturages

21 200 000

27

Forêts

20 700 000

27

Lacs et plans d’eau

1 200 000

1,5

Autres

7 300 000

9,5

Total

77 500 000

100,00

1.3. Principaux écosystèmes

1.3.1. Forêts

La Turquie, présente deux types de forêts : les forêts tempérées de conifères et les forêts tempérées de feuillus. Ces deux types de forêts peuvent être classées par essence (pin, cèdre, sapin, mixte hêtre-bouleau et hêtre), par écosystème (forêt de transition vers la steppe et forêt des zones humides, semi-arides et arides) ou encore par région (forêts méditerranéennes et forêts de la mer Noire orientale et occidentale).

Les forêts de feuillus de la mer Noire orientale se caractérisent par la richesse des essences, ces dernières pouvant atteindre quinze sur un périmètre très restreint. Les forêts colchidiennes et les alpages comptent de très nombreuses espèces endémiques. Il convient également de noter l’existence de forêts primitives anciennes, en particulier à Artvin. Par ailleurs, les forêts de cèdres des montagnes du Taurus figurent parmi les plus grandes forêts naturelles de cèdres (Cedrus libani) du monde. Les forêts des montagnes du Taurus comptent de nombreuses espèces endémiques végétales.

En ce qui concerne la faune, deux espèces d’Europe mondialement menacées, à savoir le vautour moine et l’aigle impérial, nichent dans les forêts turques.


Les écosystèmes forestiers, comprenant les forêts de haute altitude et alluviales, s’étendent sur une superficie de 20 700 000 hectares, dont pratiquement 50% sont dégradées. Les forêts de feuillus dominent en Turquie, tandis que l’on trouve des forêts de conifères à différentes altitudes, depuis le niveau de la mer jusqu’au dessus de la limite forestière. Les forêts humides et subhumides de conifères, ainsi que les forêts de type méditerranéen (chêne, pin noir et pin rouge), la garrigue et le maquis, se trouvent dans les régions de l’Egée et de la Méditerranée. En matière de flore, les forêts de Turquie comprennent trois régions bien distinctes, qui sont décrites plus loin.

1.3.2. Steppes

Les prairies, à savoir les zones recouvertes de plantes herbacées, occupent 21 745 000 hectares, contre 44 300 000 hectares en 1935 et 37 800 000 hectares en 1950. Ces chiffres font apparaître une régression régulière, ce qui s’explique tout d’abord par les activités humaines. Par le passé, la plupart des prairies ont en effet été transformées en terrains agricoles, de façon à répondre à la demande alimentaire croissante d’une population en augmentation. Cette tendance s’est arrêtée au cours de ces dernières années, pratiquement toutes les zones potentielles ayant déjà été envahies. Il ne reste désormais que les zones côtières, n’offrant aucun potentiel agricole. Les steppes, qui recouvrent l’ensemble des prairies et des zones côtières, représentent aujourd’hui plus de 28 000 000 hectares.

Les zones cultivées (27 100 000 hectares) représentent 35% de la superficie totale de la Turquie ; la majorité de ces zones se trouve dans l’écosystème de steppe. La répartition entre les cultures s’établit comme suit : grandes cultures : 70% ; fruits : 5% ; légumes : 2,7% ; vigne : 2% ; oliveraies : 2,2%. Les 18% restants correspondent aux mises en jachère annuelles des grandes cultures. L’écosystème de steppe est peut-être le plus important du point de vue économique, puisqu’il comprend un nombre important d’espèces utilisées dans la culture vivrière qui sont issues d’espèces sauvages endémiques de Turquie. Ces espèces sauvages à l’origine ont évolué dans cette région ; un grand nombre d’entre elles nourrissent désormais la majorité de l’humanité.

1.3.3. Zones humides

En Turquie, la grande variété de zones humides reflète la diversité du climat, de la topographie, de l’altitude et des conditions pédologiques. Bordée par trois mers, la Turquie possède environ 1 280 000 hectares de zones humides, 200 000 hectares ayant été gagnés par la sécheresse depuis les années 1960. Les zones humides abritent des populations importantes d’oiseaux marins et d’autres espèces aquatiques. Il existe environ 250 zones humides, dont un grand nombre possède une certaine importance à l’échelle internationale.

Les zones humides sont menacées par certaines activités humaines, notamment les activités polluantes, mais aussi la pêche illégale, l’utilisation excessive de l’eau pour l’agriculture et la construction de barrages.

Les zones humides sont vitales pour les espèces migratoires. Leur importance internationale s’explique principalement par la situation géographique de la Turquie. En effet, deux voies migratoires parmi les plus importantes de la région paléarctique occidentale traversent ce pays.

Plus de 200 000 rapaces effectuent leur migration à partir de la mer Noire orientale, puis remontent la rivière Coruh avant de se disperser dans les zones humides de l’Est de l’Anatolie. Il s’agit de la principale voie de migration de rapaces de la région paléarctique occidentale.

La voie migratoire du Bosphore passe par la Thrace, à l’Ouest de la mer Noire et traverse le Bosphore jusqu’en Anatolie, le mouvement se faisant du nord-ouest vers le sud. Cette voie est empruntée par plus de 250 000 cigognes, réparties en groupes de 200 à 700 individus ; il s’agit de l’un des mouvements d’oiseaux les plus spectaculaires du monde.

Les zones humides sont donc beaucoup plus cruciales en Turquie que dans n’importe quel autre pays, dans la mesure où elles offrent un habitat aux oiseaux effectuant leur migration.


1.4. Flore et faune

La Turquie abrite 75% des espèces végétales répertoriées dans toute l’Europe. Un tiers de la flore turque, deux fois plus diversifiée que celle des pays voisins, est endémique. Les cerises, les abricots, les amandes et les figues sont originaires de Turquie. La flore turque comprend de nombreuses espèces sauvages apparentées à des espèces de culture, ainsi qu’une grande diversité génétique de ces dernières (blé, pois chiche, lentille, pomme, poire, abricot, noisette et pistache, notamment). La Turquie compte également un certain nombre d’espèces de fleurs d’ornement, la plus importante étant la tulipe. La Turquie se classe au neuvième rang des pays continentaux en matière de richesse de sa biodiversité, plus de 33% de ses espèces végétales étant endémiques.

L’Anatolie possède également une faune très riche, avec plus de 80 000 espèces. Cette région est en effet la patrie du daim et du faisan. Lions, tigres et léopards évoluaient autrefois librement sur la steppe d’Anatolie. Aujourd’hui, les animaux sauvages sont encore abondants dans les montagnes et les parcs nationaux : on y trouve des ours bruns, des sangliers, des lynx, des loups, quelques léopards et plus de 400 espèces d’oiseaux, dont certaines sont menacées.

Les côtes de la Méditerranée et de la Mer Egée offrent un refuge à Monachus monachus, Caretta caretta et Chelonia mydas, toutes des espèces menacées.

Le tableau suivant énumère les espèces endémiques, rares et menacées de Turquie.

Groupe

Espèces décrites

Espèces endémiques

Espèces rares et menacées

Espèces éteintes

Flore

Fougères

86

1

Gymnospermes

23

3

Monocotylédones

1423

249

Dicotylédones

7415

2509

Faune

Invertébrés

120000

Vertébrés

Poissons

472

3

50

Amphibiens

20

1

Reptiles

93

2

Oiseaux

454

14

Mammifères

155

1

1.5. Aspects juridiques de la conservation de la biodiversité

En Turquie, la diversité biologique est évoquée dans la Constitution, les lois, les conventions internationales adoptées, les protocoles et la réglementation afférente. 35 lois, trois décrets, 23 règlements et dix circulaires traitent des questions relatives à l’environnement. Parmi ces textes, il convient de citer la loi sur l’environnement, la loi sur la conservation du patrimoine culturel et naturel, et la loi sur les parcs nationaux entrée en vigueur en 1983. Nombre de ces textes sont directement ou indirectement liés à la diversité biologique, dont la loi sur la chasse de 1937 qui introduit la notion de protection d’espèces en danger pour la première fois dans la législation.

1.5.1. Constitution

Aux termes de la constitution turque (1982), «l’Etat prendra les précautions nécessaires à la protection et à l’exploitation des ressources naturelles». Ce texte comporte plusieurs clauses de portée générale ayant trait à la conservation. Ainsi, l’Article 56 dispose que les citoyens ont le droit de vivre dans un environnement sain. L’Article 63 énonce le principe d’une protection des ressources naturelles et culturelles.


1.5.2. Conventions internationales

La Turquie a participé à toutes les conventions énumérées ci-dessous, à l’exception de la Convention de Bonn.

–    Convention de Paris relative à la protection des oiseaux (1966) ;

–    Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution (Convention de Barcelone, 1998) ;

–    Convention pour la Protection du Patrimoine Mondial, Culturel et Naturel (1983) ;

–    Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne, 1984) ;

–    Convention pour la protection de la mer Noire contre la pollution (convention de Bucarest, 1994) ;

–    Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats de la sauvagine (convention de Ramsar, 1994) ;

–    Convention sur la diversité biologique (1996) ;

–    Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES, 1996) ;

–    Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays les plus gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (1998) ;

–    Convention européenne du paysage (2000).

1.5.3. Institutions compétentes

Divers institutions, ministères et organisations se sont engagés à préserver la diversité biologique et en assument la responsabilité. En revanche, il n’existe aucun système global de coordination des activités de conservation en Turquie. En raison des chevauchements de mandats, il n’existe pas non plus d’agences spécialisées dans la conservation de la biodiversité d’écosystèmes spécifiques.

Tandis que le ministère de l’Environnement fixe les orientations et se charge de la planification et de la coordination de la protection de l’environnement, d’autres institutions et ministères, tels que le ministère des Forêts, le ministère de l’Agriculture et des affaires rurales, et l’Agence des zones spécialement protégées se chargent de la mise en application des mesures. En outre, la mise en application des dispositions relatives à la protection des ressources naturelles pose des difficultés, en raison d’un certain nombre de contradictions entre ces textes.

Le ministère de l’Agriculture et des affaires rurales est responsable de la coordination et de l’exploitation de toutes les ressources liées à l’agriculture. Le ministère des Forêts est chargé de la gestion des zones protégées relevant de la loi sur les parcs nationaux. Il s’agit de l’institution responsable au premier titre de la protection des espèces sauvages et de la réglementation de la chasse en Turquie.

Les permis de chasse sont délivrés par la Direction générale des parcs nationaux et de la chasse des animaux sauvages, qui fait partie du ministère des Forêts. Les permis de pêche sont, quant à eux, octroyés par la Direction générale de la protection et de la réglementation, qui fait partie du ministère de l’Agriculture et des affaires rurales. La chasse est réglementée par le ministère des Forêts, en fonction des décisions de la Commission nationale sur la chasse, le principal organe de surveillance de la chasse, qui compte des représentants des collectivités locales et du gouvernement central, mais aussi des représentants des associations de chasse.

Le ministère de l’Environnement a été créé en 1991 afin de coordonner les activités relatives à la conservation et à la protection de la faune et de la flore sauvages, ainsi que de leurs habitats. La législation relative à l’environnement stipule que le ministère de l’Environnement est l’organe responsable de la coordination des activités liées à l’environnement, mais aussi qu’il est chargé de coordonner la mise en application des conventions et des accords internationaux relatifs à la conservation de la nature, notamment la Convention sur la biodiversité. Des chevauchements de responsabilités existent entre le ministère de l’Environnement, le ministère de l’Agriculture et des affaires rurales et le ministère de la Culture. L’Agence des zones spécialement protégées, qui fait partie du ministère de l’Environnement, est actuellement responsable des zones possédant des caractéristiques naturelles et culturelles uniques, dans différentes régions de Turquie. En Turquie, une étude d’impact sur l’environnement est requise pour la plupart des investissements utiles au développement ; les études d’impact sont gérées par le ministère de l’Environnement en collaboration avec les ministères concernés. Toutefois, les contraintes en matière de ressources en personnel au sein du ministère de l’Environnement compliquent considérablement la mise en application des règlements imposés.

Grâce à la loi sur la conservation du patrimoine naturel et culturel, les sites naturels, archéologiques, urbains et historiques de l’ensemble du pays ont été répertoriés, ce qui a permis de dresser l’inventaire des richesses naturelles et culturelles de la Turquie pour les générations à venir.

Le ministère de la Culture exerce ces fonctions par l’intermédiaire de sa Direction générale pour la préservation du patrimoine culturel et naturel, en collaboration avec le Conseil supérieur de la conservation du patrimoine naturel et culturel ; ce dernier, le principal organe définissant les décisions de principe sur la conservation, a également un rôle consultatif auprès des dix-huit Conseils de conservation du patrimoine culturel et naturel qui sélectionnent les sites à préserver dans l’ensemble du pays et déterminent les interventions nécessaires sur ces sites.

Le ministère de l’Agriculture et des affaires rurales est responsable des prairies. Toutefois, celles qui sont à la limite des forêts relèvent du ministère des Forêts.  Le ministère de l’Agriculture a également pouvoir de décision en ce qui concerne l’utilisation de pesticides et de produits chimiques.

Le manque de personnel spécialisé et formé sur le plan technique constitue l’une des principales entraves à la réalisation de programmes de conservation de l’environnement en Turquie. L’incohérence des politiques de l’Etat en matière de dotation de personnel entraîne de nombreux déplacements de ce dernier, ce qui lui laisse peu de temps pour se spécialiser dans un domaine ou une zone. Tous les ministères sont touchés par le manque de personnel qualifié, en particulier sur le terrain, dans les zones rurales et de conservation de la nature particulièrement importantes du point de vue de leur diversité biologique.

De la prévision et la planification jusqu’à la mise en œuvre, le financement des activités de conservation de l’environnement n’est pas prioritaire dans les budgets des institutions concernées. L’importance des budgets consacrés à l’administration et au personnel réduisent d’autant les affectations aux activités opérationnelles.

1.5.4. Organisations non gouvernementales (ONG)

La sensibilisation aux questions liées à la conservation a été effectuée, mais de façon indirecte seulement, et elle était principalement ciblée sur la prévention des feux de forêt. Au cours de ces dernières années, avec l’aide d’organisations non gouvernementales, le secteur privé a participé à des campagnes de collecte de fonds destinées à renforcer la sensibilité du grand public aux problèmes d’environnement. Les notions d’« environnement » et de «biodiversité» ont, certes, été introduites par les pouvoirs publics en Turquie, mais, comme ailleurs, ce sont les activités des organisations non-gouvernementales qui ont contribué à la diffusion généralisée de ces notions. Les dispositions de la législation turque ne sont pas claires en matière d’organisations non-gouvernementales, ni en ce qui concerne le rôle de ces dernières dans les activités liées à l’environnement d’une manière générale, et à la conservation de la biodiversité en particulier. Ces dernières activités sont donc sérieusement entravées. Les obstacles juridiques en matière de financement et de collecte de dons ou de fonds des organisations non-gouvernementales, ainsi que les contraintes réglementaires auxquelles sont soumises les organisations non-gouvernementales internationales posent des problèmes importants.

Malgré les difficultés auxquelles sont actuellement confrontées les organisations non-gouvernementales, les efforts de ces dernières, ainsi que la collaboration avec des organisations internationales, ont permis de protéger un certain nombre d’espèces végétales et animales importantes à l’échelle internationale, mais aussi de cesser de nombreuses activités ayant une incidence négative sur ces espèces et leurs habitats. Ainsi, la Société pour la protection de la nature en Turquie (DHKD), une ONG nationale, est membre du FMN, mais aussi le partenaire en Turquie de BirdLife International. Cette ONG a mené des projets sur la reproduction des tortues marines dans dix-sept zones, comprenant des études d’impact de la pêche, mais aussi des projets locaux de grande envergure sur les oiseaux et la flore, un projet de gestion intégrée des zones humides pour le delta du Goksu ainsi que des projets de conservation de la biodiversité dans plusieurs deltas et lacs. L’Association des bénévoles de Bodrum, associée à Greenpeace et à A SEED, a apporté son aide dans le cadre du projet Phoque moine dans la région de Bodrum. La Fondation turque pour l’environnement (TCV) a publié de nombreux documents sur la conservation de la nature. D’autres organisations non-gouvernementales internationales participent également, à des degrés divers, à la conservation de la biodiversité en Turquie. Enfin, Sualtı Arastırmaları Dernegi (SAD) a participé au projet de protection du phoque moine et des zones côtières de Méditerranée.

1.5.5. Programmes de conservation en cours

1.5.5.1. Richesses naturelles de première importance (I. Derece Dogal Sit)

Dans le cadre de la loi sur le patrimoine de 1973 et afin de protéger le patrimoine culturel et naturel, le ministère de la Culture a engagé un certain nombre d’études en fonction du concept de richesses naturelles tel qu’il est défini dans la loi mentionnée ci-dessus. La loi sur la conservation des richesses culturelles et naturelles de 1983 définit la notion de site, mais aussi celle d’entité naturelle. Les entités naturelles comprennent les grottes anciennes, les abris rocheux et les essences et ensembles d’arbres particuliers.

      Dans sa décision 05.11.1999/659, le Conseil supérieur de la protection des richesses culturelles et naturelles définit les richesses naturelles comme étant « des richesses terrestres, souterraines ou sous-marines de l’ère géologique, préhistorique et historique, et dont la protection se justifie par leur rareté ou leurs caractéristiques particulières ». Cette définition est importante dans la mesure où elle désigne des sites possédant des caractéristiques naturelles et esthétiques rares, indispensables à la conservation de l’équilibre naturel. Il convient donc de contrôler et de limiter autant que possible les activités humaines dans ces zones. La réglementation des activités dans ces zones est d’ailleurs la suivante :  1) les activités susceptibles de perturber la végétation, la topographie ou l’aspect général du site sont interdites ; 2) l’aménagement de certaines installations (toilettes, ports, abris pour pêcheurs, postes de garde en forêt, voies de circulation, parcs de stationnement, restaurants, cafétérias) doit faire l’objet d’une autorisation délivrée par la Haute Commission ; 3) les institutions responsables de la prévention des feux de forêt prennent les mesures nécessaires ; 4) l’abattage et l’enlèvement des arbres est interdit, sauf en cas de chute naturelle due à la neige ou au vent, ou en cas de maladie irréversible.

1.5.5.2. Parcs nationaux (Milli park)

      Les parcs nationaux sont définis comme étant des zones de loisirs et de tourisme rares du point de vue scientifique et esthétique et jouant un rôle important pour la conservation des valeurs du patrimoine culturel et naturel. Ces zones, situées dans différentes régions de Turquie, et dont la classification s’est faite à des dates et pour des raisons différentes, sont désormais protégées et ouvertes au public.

      Actuellement, la Turquie compte 33 parcs nationaux, créés depuis le début des études, en 1958. La superficie de ces parcs est comprise entre 64 et 88000 hectares.

1.5.5.3. Parcs naturels (Tabiat Parki)

      Ces parcs sont adaptés aux activités de loisirs et ont une valeur esthétique, ainsi qu’une flore et une faune spécifiques. Les seize parcs naturels établis jusqu’à présent s’étendent sur une superficie comprise entre 6,5 et 17950 hectares. Leur classification s’est étalée sur plusieurs années, dans le cadre de la loi sur les parcs nationaux (Article n° 2873). Dans les zones de conservation de la nature, les espèces animales et végétales présentent une grande diversité génétique.

1.5.5.4. Zones de conservation de la nature (Tabiati Koruma Alani)

      Ces zones sont des sites naturels ayant un rôle scientifique et pédagogique important dans la mesure où elles abritent des échantillons représentatifs d’écosystèmes, d’espèces et d’environnements naturels menacés. Dans le cadre de la loi sur les parcs nationaux (Article n° 2873), 35 zones de conservation de la nature, dont la superficie est comprise entre 46,5 et 17200 hectares, ont été créées jusqu’à présent.

      La plupart de ces zones ont été créées pour protéger des espèces végétales endémiques. Ainsi, la zone de Ciglikara, qui abrite plus de 400 espèces végétales, compte de très nombreuses espèces végétales endémiques.


1.5.5.5. Monuments naturels (Tabiat aniti)

      Les zones ayant une valeur esthétique et scientifique unique, issue de processus naturels à long terme, sont classées monuments naturels. La plupart d’entre elles se caractérisent par des essences très anciennes. 56 sites ont été classés dans cette catégorie jusqu’à présent. Malgré la présence d’essences très anciennes dans ces sites, aucun programme n’existe afin d’assurer la perpétuation de ces espèces. Ces arbres sont simplement entourés de dispositifs physiques de protection.

1.5.5.6. Réserves naturelles (Yaban hayati Koruma sahasi)

Certaines zones sont organisées en réserves afin de protéger d’une part le gibier et les animaux sauvages dont la population est en déclin dans son milieu naturel et d’autre part l’habitat de cette faune, sans affecter l’écosystème. La Turquie compte 123 réserves naturelles.

1.5.5.7. Stations de reproduction (Yaban hayati uretme istasyonu)

Il existe une quarantaine de stations de reproduction d’espèces menacées en Turquie.

1.5.5.8. Réserves biogénétiques (Biyogenetik Rezerv Alani)

Les réserves biogénétiques définies dans des textes législatifs nationaux abritent des habitats rares ou menacés et des écosystèmes uniques. La création de réserves biogénétiques se justifie pour deux raisons : 1) maîtrise des équilibres biologiques, préservation et maintien de la diversité génétique et de différent types d’habitats et d’écosystèmes  2) possibilité d’étudier la biologie des écosystèmes de ces réserves.

1.5.5.9. Zones spécialement protégées (Ozel cevre koruma alani)

      Il s’agit de zones naturelles ayant une grande valeur esthétique et historique, mais offrant aussi un potentiel touristique. Les zones spécialement protégées font partie d’une catégorie distincte. La préservation de leur valeur écologique et historique est assurée par une réglementation en matière de construction de logements et d’aménagements touristiques. Treize zones spécialement protégées ayant un intérêt historique et culturel ont été créées jusqu’à présent en Turquie, aux termes de l’Article 9 de la loi sur l’Environnement (Code n° 2872). L’Agence des zones spécialement protégées du ministère de l’Environnement est chargée de la protection de ces zones, mais aussi de la construction de logements ou de tout autre aménagement non réglementaires.

2. Projet pilote du réseau Emeraude en Turquie

2.1. Réunion d’information

Le 12 août 1999, une réunion d’information s’est tenue au ministère de l’Environnement en présence des ministères, institutions, universités et organisations concernés, afin de déterminer les orientations stratégiques du projet pilote du réseau Emeraude en Turquie et de constituer des comités administratifs et scientifiques. Au cours de cette réunion, la carte des régions biogéographiques a été adoptée et il a été décidé de constituer les comités après la tenue de l’atelier.

2.2. Atelier

L’atelier, destiné à informer les participants sur les principes du projet pilote du réseau Emeraude, des dispositions juridiques et législatives, et des questions techniques liées au logiciel Emeraude, s’est déroulé le 10 avril 2000 dans les locaux de l’université technique du Moyen-Orient, en présence d’une centaine de personnes. Melle Katia Dolgova et M. Marc Roekaerts ont présenté le réseau en détail, le projet pilote et le logiciel, puis ont répondu aux questions.


2.3. Constitution et formation de l’équipe nationale, identification des espèces et des habitats dans chaque région biogéographique de Turquie et sélection des zones potentielles d’intérêt spécial (ZISC)

La première réunion du comité administratif du réseau Emeraude s’est déroulée le 10 mai 2000, sous la présidence du ministère de l’Environnement. Ce comité se compose de représentants des organisations suivantes : ministère de l’Agriculture et des affaires rurales, ministère des Forêts, ministère de la Culture, Planification administrative, Direction générale des affaires rurales et Conseil sur la recherche scientifique et technique de Turquie. Ce dernier organisme a décidé d’élargir le comité scientifique du réseau Emeraude aux universités et aux organisations non-gouvernementales, afin de bénéficier de données intéressantes sur les zones potentielles d’intérêt spécial, qui seraient fournies à la réunion suivante. Ce comité a été chargé d’identifier les espèces énumérées dans la Résolution N° 6 (1998) et les habitats de la Résolution N° 4 (1996), et de soumettre ses propositions en matière de zones potentielles d’intérêt spécial pour la réunion suivante.

Au cours de la deuxième réunion du comité administratif, qui s’est tenue le 21 juin 2000, les zones potentielles d’intérêt spécial ont été sélectionnées parmi les propositions des universités et des organisations non-gouvernementales. Ces propositions ont fait l’objet de négociations et de mises en correspondance avec les espèces énumérées dans la Résolution n° 6 (1998) et les habitats de la Résolution n° 4 (1996). Les membres du comité administratif et du comité scientifique du réseau Emeraude (liste à la section 3) ont fait les propositions suivantes :

Zones potentielles d’intérêt spécial pour la conservation :

–    lagon d’Akyatan (Akyatan Lagunu),

–    zone de conservation de la nature Ciglikara - forêt de cèdres d’Elmali (Ciglikara Tabiati Koruma Alani - Elmali Sedir Ormanlari),

–    delta de Gediz (Gediz Deltasi),

–    delta de Goksu (Goksu Deltasi),

–    parc national d’Ilgaz Daglari (Ilgaz Daglari Milli Parki),

–    lac de Manyas (Manyas Golu),

–    Kizilliman Bolgesi,

–    marais du Sultan (Sultan Sazligi),

–    lac salé et ses environs (Tuz Golu ve Cevresi),

–    lac Uluabat (Uluabat Golu).

Il convient de souligner que, pour des raisons objectives, la désignation doit porter sur un nombre limité de sites, notamment à cause de la rareté des bases de données (par exemple base de données CORINE sur les biotopes), par manque de temps et en raison de la dispersion des informations et des études.

2.4. Description des ZISC (compléter la fiche descriptive standard)

Au cours de la troisième réunion du comité administratif, qui s’est tenue le 10 septembre 2000, il a été décidé d’examiner les données collectées sur les ZISC sélectionnées, en collaboration avec le comité scientifique. Une réunion, du 17 au 19 septembre à Ankara, a permis à l’équipe technique de saisir les données relatives aux sites dans le logiciel du réseau Emeraude, avec le comité scientifique, mais aussi de compléter les fiches descriptives de ces sites.

3. Equipe nationale

3.1. Chef de projet

Ø  Mme Serap KULELI, Directrice générale

Ministère de l’Envrionnement (www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 285 49 94 Fax +90 312 286 2271


3.2. Comité administratif


Ø  Mme Suade ARANCLI, Chef de section

Ministère des forêts (www.milliparklar.gov.tr)

Tel. +90 312 221 2170

Fax +90 312 222 5140

Ø  Mme Suhendan KARAUZ,
Ingénieur Aquaculture

Ministère des forêts (www.milliparklar.gov.tr)

Tel. +90 312 221 2170

Fax +90 312 222 5140

Ø  M. Namik KIRAZLAR, Chef de département

Ministère de l’Agriculture et des affaires rurales (www.tarim.gov.tr)

Tel. +90 312 425 1900

Fax +90 312 419 2238

Ø  M. Basri EVCI, Ingénieur Aquaculture

Ministère de l’Agriculture et des affaires rurales (www.tarim.gov.tr)

Tel. +90 312 425 1900

Fax +90 312 419 2238

Ø  Mme Sila Suzan ONURSAL, Ingénieur agronome

Ministère de la Culture (www.kultur.gov.tr)

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

Ø  Mme Aysel ESENGIL, paysagiste

Ministère de la Culture (www.kultur.gov.tr)

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

Ø  M. Ismail Hakki BAYSAL,
Chef de département

Planification administrative (www.dpt.gov.tr)

Tel. +90 312 230 8720

Fax +90 312 231 9368

Ø  Mme Sema BAYAZIT, Expert en planification

Planification administrative (www.dpt.gov.tr)

Tel. +90 312 230 8720

Fax +90 312 231 9368

Ø  M. H. Ibrahim YILMAZ, Chef de département

Direction générale des affaires rurales

(www.khgm.gov.tr)

Tel. +90 312 287 8100

Fax +90 312 287 8098

Ø  M. Naci SEVINC, Ingénieur agronome

Direction générale des affaires rurales

(www.khgm.gov.tr)

Tel. +90 312 287 8100

Fax +90 312 287 8098

Ø  M. Tuna EKIM, Docteur

Conseil de recherche scientifique et technique de Turquie (www.tubitak.gov.tr)

Tel. +90 212 528 2494

Fax +90 212 522 6562

Ø  M. Erkut KIVANC, Professeur associé

Conseil de recherche scientifique et technique de Turquie (www.tubitak.gov.tr)

Tel. +90 312 212 6720

Fax +90 312 223 2395


3.3. Comité scientifique


Ø  M. Suleyman BALIK, Docteur (spécialiste poissons), Université d’Ege (www.ege.edu.tr)

Tel. +90 232 388 4000 / ext. 2411

Fax +90 312 388 3685

Ø  M. Ali Cemal GUCU, Professeur associé

(spécialiste biologie marine)

Université du Moyen Orient

(www.metu.edu.tr)

Tel. +90 324 521 3434

Fax +90 324 521 2327

Ø  M. Barbaros GONENCGIL, Professeur associé (spécialiste géographie)

Université d’Istanbul (www.istanbul.edu.tr)

Tel. +90 212 528 6022

Fax +90 212 528 3237

Ø  M. C. Can BILGIN, Professeur associé (spécialiste oiseaux)

Université du Moyen Orient

(www.metu.edu.tr)

Tel. +90 312 210 5017

Fax +90 312 210 1289

Ø  M. Ender YURDAKULOL, Docteur (spécialiste flore)

Université d’Ankara (www.ankara.edu.tr)

Tel. +90 312 212 6720 / ext. 1085

Fax +90 312 223 2395

Ø  M. Tuna EKIM, Docteur (spécialiste flore)

Université d’Istanbul (www.istanbul.edu.tr)

Tel. +90 212 528 2494

Fax +90 212 522 6562

Ø  M. M. Tekin BABAC, Docteur (spécialiste bases de données biologiques)

Université d’Abant Izzet Baysal

(www.ibu.edu.tr)

Tel. +90 374 253 4511

Ø  M. Zafer AYAS, Professeur assistant (spécialiste oiseaux)

Université d’Hacettepe (www.hacettepe.edu.tr)

Tel. +90 312 297 8061

Fax +90 312 299 2028

Ø  M. Ali DEMIRSOY, Docteur (spécialiste invertébrés et amphibiens/reptiles)

Université d’Hacettepe (www.hacettepe.edu.tr)

Tel. +90 312 297 8040

Fax +90 312 297 8040

Ø  M. Ali ERDOGAN, Professeur associé (spécialiste oiseaux)

Université d’Akdeniz (www.akdeniz.edu.tr)

Tel. +90 242 227 8900

Fax +90 242 227 8911

Ø  M. Hatice DINC, Ingénieur (spécialiste voies navigables)

Société turque pour la protection de la nature

(www.dhkd.org.tr)

Tel. +90 312 310 3303 / ext. 19

Fax +90 312 310 6642


Ø  M. Ozcan SECMEN, Docteur (spécialiste flore et habitats)

Université d’Ege (www.ege.edu.tr)

Tel. +90 232 388 0110 / ext. 2838

Ø  M. Erkut KIVANC, Docteur (spécialiste mammifères)

Université d’Ankara (www.ankara.edu.tr)

Tel. +90 312 212 6720 / ext.1048

Fax  +90 312 223 2395

Ø  M. Latif KURT, Professeur assistant (spécialiste flore)

Université d’Ankara (www.ankara.edu.tr)

Tel. +90 312 212 6720 / ext. 1080

Fax 2232395


3.4. Equipe technique


Ø  M. Can Hayat OZYURT, Ingénieur forestier

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2407

Fax +90 312 286 2271

Ø  M. Bulent BAYRAKTAR, paysagiste (spécialiste GIS)

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2407

Fax +90 312 286 2271

Ø  M. Ersin OZEK, Ingénieur agronome (spécialiste GIS)

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 4130

Fax +90 312 286 2271

Ø  Mme Ayse BOZDAG, Biologiste

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2408

Fax  +90 312 286 2271


Ø  M. Irfan EKMEKCI, Biologiste

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2009

Fax +90 312 2862271

Ø  M. Yusuf CERAN, spécialiste environnement

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2011

Fax +90 312 286 2271

Ø  Mme Hulya OZBEK, Ingénieur agronome

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2011

Fax +90 312 2862271

Ø  M. A. Ozan CEKIC, Ingénieur forestier

Ministère des forêts (www.orman.gov.tr)

Tel. +90 312 212 6300 / ext. 3376

Fax +90 312 222 5140


3.5. Administration du projet


Ø  M. Mustafa TASAR, Chef de département

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 285 1412

Fax +90 312 286 2271


Ø  M. Tuncay YAYLALI, Ingénieur environnement

Ministère de l’Environnement
(www.cevre.gov.tr)

Tel. +90 312 287 9963 / ext. 2407

Fax +90 312 2862271



4. Problèmes rencontrés avec le logiciel Emeraude

– Tableau «Ecological Information-Other Important Habitats» (Informations écologiques : autres habitats importants) : il est impossible de saisir plus de six habitats non répertoriés dans la Résolution n°4 (1996) dans les champs correspondants. Nous avons donc dû renoncer ainsi à d’importants habitats dans les sites désignés.

– Tableau «Ecological Information-Other Important Habitats» : les données saisies dans la liste «Other Important Habitat Types present on the site» (Autres types d’habitats importants du site) ne sont pas toujours conservées lorsque l’on revient à la fiche «Ecological Information-Other Important Habitats». Dans ce cas, le pourcentage total est pris en compte, mais il est impossible d’ajouter des données dans la liste «Other Important Habitat Types present on the site».

– Rubrique «Ecological Information-Species-Plants» (Informations écologiques - Espèces - Flore) : dans la fiche Lagon d’Akyatan, le logiciel refuse l’entrée Bromus psammophilus, alors qu’elle figure dans la Résolution n° 6 (1998). Nous avons contourné la difficulté en cliquant sur OK lorsque le message d’erreur apparaissait.

– Impression du rapport («Print Report») : Chelonia mydas n’est pas apparue à l’impression du rapport «Complete Site Description or Ecological Information Species» (Description complète du site ou informations écologiques sur les espèces) pour la fiche «Kizilliman Bolgesi» alors que nous avons saisi cette espèce dans la fenêtre Ecological Information-Species (Informations écologiques - Espèces). Nous n’avons pas compris cette différence, qui est également apparue pour certains autres sites.

– «Responsibility» (Responsabilité) : nous n’avons pas pu saisir plus de 3 lignes de texte dans la fenêtre de saisie « Site Management-Responsibility » (Responsabilité de la gestion du site). Le nom, l’adresse, les numéros de téléphone et de fax, ainsi que les adresses électroniques des organismes responsables de la gestion des sites étant indispensables, cette information est jointe au rapport imprimé.

– «Site Location» (Emplacement du site) : lorsque nous avons cliqué sur Show Map (Affichage carte), nous obtenons invariablement le message d’erreur suivant : «SetSymbolNr Layer: c:\Emerald\layers\stec\stec1 ERROR: Unable to write to .ID file.». Lorsque nous avons réussi à effacer ce message en cliquant plusieurs fois sur OK, tout s’est arrangé.

– «Site Location» : seules six provinces sont répertoriées en Thrace dans la zone de saisie « Administrative Region » (Région administrative). Or, la Turquie compte 81 provinces et nous souhaiterions mettre cette information à jour.

– «Maps/Aerial Photographs/Slides of site» (Cartes/Vues aériennes/Diapositives du site) : bien que le document T-PVS/Emerald (99) 2 indique de choisir un type de projection dans une liste regroupant plusieurs systèmes de projections, aucun des choix de cette liste ne correspond au système utilisé en Turquie. Nous n’avons donc pas pu renseigner le champ correspondant et nous souhaiterions savoir comment résoudre ce problème.

5. Organismes chargés de la gestion des sites désignés


TR0000001 Sultan Sazligi

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr


Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

TR0000002 Akyatan Lagunu

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr

Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

TR0000003 Ciglikara Tabiatı Koruma Alani (Elmali Sedir Ormanlari)

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr

TR0000004 Gediz Deltasi

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr

Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

TR00000005 Goksu Deltasi

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère de l’Environnement

Agence des zones spécialement protégées

Tel. +90 312 440 8551

Fax +90 312 440 8553

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr


Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

TR0000006 Ilgaz Daglari Milli Parki

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr

TR0000007 Manyas Golu

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr

Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

TR0000008 Kizilliman Bolgesi

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr

Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

Ø  Ministère de l’Agriculture et des affaires rurales

Direction générale de la protection
et du contrôle

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.tarim.gov.tr

TR0000009 Tuz Golu ve Cevresi

Ø  Ministère de l’Environnement

Agence des zones spécialement protégées

Tel. +90 312 440 8551

Fax +90 312 440 8553

www.cevre.gov.tr


Ø  Ministère des Forêts

Direction générale des parcs nationaux et de la chasse d’espèces sauvages

Tel. +90 312 417 4176

Fax +90 312 419 8319

www.orman.gov.tr ; www.milliparklar.gov.tr

Ø  Ministère de la Culture

Direction générale de la protection du patrimoine culturel et naturel

Tel. +90 312 309 0260

Fax +90 312 310 4281

www.kultur.gov.tr

TR0000010 Uluabat Golu

Ø  Ministère de l’Environnement

Direction générale de la protection de l’environnement

Tel. +90 312 287 9963

Fax +90 312 286 2271

www.cevre.gov.tr