Ludmila Sfirloaga : «La coopération transfrontalière passe par une réelle volonté politique »

05.03.2009 - « Sans une réelle volonté politique, non seulement au niveau national, mais aussi aux niveaux local et régional, les tentatives pour améliorer la vie des citoyens dans les régions frontalières et pour créer des synergies avec les régions voisines sont vouées à l’échec » a souligné Ludmila Sfirloaga, Présidente de la Chambre des régions, à l’ouverture du débat sur la coopération transfrontalière, le 5 mars 2009.

L’Eurodistrict du Sud de l’Adriatique a été présenté comme un exemple de coopération transfrontalière par Marija Katovic, Maire de Kotor (Monténégro). Cet Eurodistrict inclut 17 communes du Montenegro, d’Albanie et d’Italie et s’organise sur la base d’une convention qui régit son organisation et son fonctionnement. « Nous sommes convaincus que les pays européens autour de la Méditerranée, tels que le Montenegro, l’Italie et l’Albanie, doivent jouer un rôle important dans cette collaboration».

« La coopération transfrontalière est une école du partenariat qui vient compléter les relations entre Etats » a déclaré pour sa part Stephan Kirichuc, Président du Congrès national des municipalités de la Fédération de Russie. « 48 régions de notre pays sont situés sur une frontière, 37 ont comme voisins 14 pays du monde. Il est donc indispensable d’avoir de bonnes relations avec nos voisins » a-t-il ajouté.

Intervenant au débat, Jean-Paul Heider, Vice-président de l’Association des régions frontalières européennes, a présenté la Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur. « Cette Région est caractérisée par le fait qu’elle regroupe trois pays, deux langues et une histoire commune et qu’elle repose sur quatre piliers : politique, économique, scientifique et la société civile » a-t-il indiqué.

Discours de Ludmila Sfirloaga, Présidente de la Chambre des régions
Discours de Marija Katovic, Maire de Kotor (Montenegro)